jeudi 29 janvier 2009

Versailles retrouve ses grilles

Le château de Versailles a retrouvé sa Grille Royale, 327 ans après sa création par Jules Hardouin-Mansart dans la cour d'honneur du monument et après plus des deux ans de travaux pour reconstituer une pièce disparue à la Révolution.Cette grille avait été créée dans les années 1680 sous la direction de Jules Hardouin-Mansart par les plus grands ferronniers de l'époque avant de disparaître sous la Révolution.
A son emplacement, Louis-Philippe avait fait ériger en 1836 la statue équestre en bronze de Louis XIV actuellement en cours de restauration.Pièce maîtresse d'un double système de clôture mis en place pour des raisons de sécurité et d'étiquette, la Grille Royale séparait la cour d'Honneur de la cour Royale, cette dernière constituant avec la cour de Marbre, le coeur précieux, le "Saint des saints" du château.Chef-d'oeuvre de l'architecture baroque, la grille, inaugurée lundi par le président du Château de Versailles Jean-Jacques Aillagon, est longue de 80 mètres.
Sa restitution a nécessité plus de deux ans de travaux, quinze tonnes de fer pur pour les ouvrages de ferronnerie et les ornements ainsi que 100.000 feuilles d'or. Le tout pour un coût de 5 millions d'euros financés par un groupe privé.Pour M. Aillagon, la restitution de la grille "rend au Château un élément essentiel de son identité historique".
Avant de faire appel à des artisans spécialisés (sculpteurs, ornemanistes, ferronniers, fondeurs, doreurs, tailleurs de pierres), une étude approfondie a été réalisée par l'Architecte en chef des monuments historiques Frédéric Didier afin de recueillir toutes les informations historiques (sources iconographiques des XVIIe et XVIIIe siècles, fouilles archéologiques...) permettant une reconstitution rigoureuse.

Levallois Tours en front de Seine


La promesse de vente signée en juin dernier en présence de Christine Lagarde, ministre de l’Economie, se concrétisera bien par la signature de la vente définitive aujourd’hui : le cheikh Mohamed bin Issa al-Jaber, un homme d’affaires saoudien âgé de 49 ans, remettra à la ville de Levallois un chèque d’un peu plus de 1 milliard d’euros pour les deux tours jumelles qui s’élèveront dès 2012 sur le front de Seine.

Le cheikh Al-Jaber est déjà propriétaire d’un certain nombre d’hôtels en Europe, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. Avec cette acquisition à Levallois, il consolide son patrimoine hôtelier en France, où il possède déjà une trentaine d’établissements dont les hôtels quatre étoiles Balzac et la Trémoille à Paris. 82 000 m 2 de bureauxLes tours jumelles, signées par les architectes Pierre Epstein et Sylvain Glaiman, seront édifiées sur les anciens terrains appartenant à Fiat. Le porjet comporte 82 000 m 2 de bureaux, un hôtel de luxe de 400 chambres, 40 boutiques haut de gamme, un restaurant gastronomique panoramique, une piscine, un spa et 1 500 places de stationnement sur six niveaux de parking souterrain. Les tours, hautes de 164 m, seront certifiées HQE (haute qualité environnementale). Elles se dresseront sur un socle de deux étages où s’installeront des bars, la réception de l’hôtel et des bureaux. Des cascades tombant des terrasses viendront se déverser dans les bassins enserrant la base des bâtiments. L’idée des tours jumelles remonte au début des années 2000. L’objectif du maire, Patrick Balkany, était de restructurer un ancien quartier industriel et de détruire les blocs de bureaux obsolètes construits dans les années 1960. Le montant de l’opération servira à financer les nouveaux équipements de la ZAC (zone d’aménagement concerté) Collange, à savoir un parc de 1,5 ha et des équipements publics.